Japon : une future entrée fracassante dans le monde des casinos

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Japon

Depuis la légalisation des établissements de jeux d’argent au pays du Soleil Levant, le secteur de divertissements lucratifs s’accroît de plus en plus ces temps-ci. Les citoyens japonais commencent à apprendre le fil du métier de casinotier dans une grande école nommée Japan Casino School ou la JCS. Du côté du gouvernement nippon, une votation a été effectuée le mardi 19 juin concernant les directives à mettre en vigueur pour les futurs casinos. Cela dit, la limitation du droit de visite de ces établissements est toujours de mise en raison de la tendance à l’addiction liée au jeu.

La formation des étudiants nippons chez « Japan Casino School »

Depuis sa création en 2004, la JCS enseigne le métier de croupier à 100 étudiants. Cet établissement a traversé de nombreux obstacles, en ne citant que les divergences d’opinions dans le domaine politique. Néanmoins, grâce à la nouvelle législation japonaise, les inscriptions se sont décuplées. D’ailleurs, selon le témoignage du directeur et ancien croupier Masayoshi Oiwane, le nombre d’étudiants a augmenté depuis l’an dernier. En vérité, l’académie se présente comme l’une des meilleures dans ce secteur. À titre d’exemple, le jeune apprenti de 24 ans Takuto Saito étudie sans relâche les règles du jeu de tables (baccarat, roulette ou blackjack) pour être le meilleur gérant de table. En étudiant soigneusement les ficelles du métier de croupier, son objectif est de récolter assez d’expérience dans d’autres pays et de revenir au Japon pour gérer des croupiers.

Le gouvernement se met également au parfum

Depuis mardi, la Chambre des députés a structuré de nouvelles réglementations, en impliquant des établissements de loisirs et ses activités complémentaires (les salles de conférences, les espaces hôteliers, les restaurants, théâtres et autres endroits). Comme l’économie du Japon est en pleine expansion, le gouvernement ainsi que les opérateurs de casino voient un avenir brillant pour le pays. En effet, ils projettent d’attirer autant des touristes et hommes d’affaires que le JO 2020 de Tokyo.

Les spécialistes en économie estiment un marché annuel de 2 000 à 3 700 yens, soit 15 à 28 milliards d’euros. Cette grosse donation reviendra en partie à l’État et les collectivités locales. De plus, la taxation par rapport aux revenues des casinos sera de 30 %. Le professeur de l’Université de Commerce d’Osaka, Toru Mihara affirme ces constats en disant qu’une seule de ces maisons de jeu devrait suffire à la création de dizaines de milliers d’emplois. Cependant, ces projets seront encore des prévisions. À vrai dire, il faudra attendre l’aval du gouvernement pour l’obtention des licences. Les analyses des experts démontrent effectivement que les casinos n’ouvriront que dans cinq à six ans.

Cela dit, trois complexes seront actifs dans les locaux du Japon avec 10 000 salles de pachinko et pachislo et autres jeux d’argent traditionnels japonais. Pour 3,2 millions de joueurs, elles récoltent des bénéfices de 21 600 milliards de yens. Malgré la loi sur les casinos qui exige une limitation du nombre d’entrée à dix par mois et fixe les entrées à 6 000 yens, Noriko Tanaka affirme que ce système est insuffisant. Le problème reste entier. Le risque d’addiction se profile toujours puisqu’aucune personne capable de gérer ce fléau n’a sa place dans les commissions des casinos.

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